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Parce que vous aimez Munich autant que nous =)
20 novembre 2013

Pardon Platon

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La pièce s'appelle Pardon Platon, mais elles n'ont franchement pas à s'excuser, sauf si être drôle est devenu péché capital. Ce qui, dans le contexte du monde actuel, ne m'etonnerait pas. Mais là n'est pas la question. Cette pièce est un cocktail de fraîcheur, une bouffée d'oxygène. Trop chouette!

Présentée par le Théâtrio et adaptée du livre d'Yves Cusset La Philosophie enseignée à ma chouette",  la pièce relate l'histoire d'une chouette (Guylène Péntek) qui se fait recevoir quelques notions de philosophie par  e guide (Anne- Marie Vercauteren), et le philosophe (Arézou Saffari-Dürr). 

Le texte est riche et profond. Dis comme ca, ca a l'air chiant. Mais ces 3 femmes pétillantes abordent des points tels que la souffrance ou la joie, la vie ou la mort, toujours avec une touche d'humour, de vrai, parfois de cinglant.  De quoi nous remettre en question quand à notre propre existence (notre rôle sur terre mais surtout dans notre propre vie) ou encore nos croyances.
Le décor est simple, je dirais fait avec les moyens du bord, mais il est suffisant et efficace.

Côté costume, je dois avouer avoir été déçue de retrouver la chouette sans les plumes et les lunettes qu'elle porte sur l'affiche. On retrouve un personnage plus simple, mais au final très ressemblant à ce qu'il est dans la pièce en fait. Un personnage sans chichi, sans prétention, qui jusqu'à présent ne s'est jamais vraiment posé de questions. En bref, un personnage dans lequel tout le monde se reconnaît. Ce qui nous permet, à ses côtés, de suivre l'enseignement philosophique.
Le philosophe est, quand à lui, une parfaite parodie de lui-même, arrivant tout droit du pays des 1001 nuits (turban, sarouel, chaussons) et le guide l'incarnation type de la modernité...: une femme! Féminine et avec des talons s'il vous plaît!  La philo est intemporelle. Il y a eu, il y a et il y aura toujours des philosophes. Bien vu.

Côté mise en scène, j'ai aimé les coupures en musique et la recherche de tableaux simple, mais efficaces (ah, je l'ai déjà dit?!)  et qui fonctionnent grâce au jeu impeccable des comédiennes. En particulier cette scène où Arézou incarne avec brillo une scientifique conférencière qui nous parle de l'incomprehensible phénomène d'amour.  Hilarant. A ma droite, ma voisine n'en pouvait plus de rire. Je pense aussi à cette pauvre chouette, au bord des larmes, à s'entendre dire qu'il faut qu'elle souffre seule et en silence, les 2 autres, incarnant la vie, lui tournant autour tels des vautours prêts à la dévorer dès qu'elle aurait craqué.

Ah la la, tout ca me donne envie de remonter sur scène! Elles n'auraient pas une petite place pour moi? 

Vous pouvez peut-être encore les voir le 24 novembre au Theater Heppel und Ettlich, Feilitzschstraße 12
U3/6 Munchner Freiheit

Je vais conclure avec une question: à quand la prochaine?

P.S. : Le bonheur est une pute, mais le temps aussi. La baby-sitter attendant mon retour à la maison, je n'ai pas prit le temps d'aller saluer les comédiennes, mais j'espere pouvoir le faire bientôt. 

 

 

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Commentaires
C
Vu aussi. Tres joli spectacle! Barbara leventail de ta personnalité ne cesse de metonner !!! a bientot
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  • Allez, comme on est généreuses ma cop's et moi, on a décidé de partager avec vous nos bons (et mauvais) plans à Munich. Et comme on est ouvertes d'esprit, on vous laisse même vous exprimer à travers les commentaires! Bon voyage!
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